Voyage Decouverte - Solidarité
au Burkina Faso 2012


La Toden, au Burkina Faso : en quittant la mission et le village en 2010, Soeur Perpétue invite notre équipe d'aumônerie à revenir dans la communauté et à découvrir le reste du pays. Message reçu ! Depuis ce 1er voyage "découverte-solidarité", les liens avec les personnes rencontrées ont été gardés. Les courriers, messages, appels téléphoniques nous ont permis de suivre, à distance, les évènements dans le pays, le travail des soeurs dans les différentes structures et la vie à La Toden.

En 2 ans, notre groupe a évolué : certains sont partis plus loin pour leurs études. Claire a intégré l'équipe afin de poursuivre son cheminement autrement en aumônerie. Ensemble, nous avons continué la route avec des temps de réflexion et l'organisation d'actions. Celles-ci ont permis d'aider au financement de plusieurs projets de la mission et à l'achat de céréales pendant la période dite de soudure. Tous les mandats et le colis envoyés sont arrivés à leurs destinataires. Nous avons aussi gardé un lien par la prière, particulièrement pendant les veillées Taizé organisées au mois de mai.
Au fil des mois, l'idée d'un nouveau voyage s'est faite plus précise et le projet est lancé en novembre 2011. Jusqu'au mois d'août, nous nous préparons : réflexion, informations, contacts avec des associations dans le sud du pays, recherche de financements, élaboration de l'itinéraire, démarches administratives, consolidation de notre équipe... Nous vivons une messe d'envoi le 21 juillet avec la communauté paroissiale et nos familles et le 1er août : nous partons !

Messe d'envoie


Une surprise nous attend à l'aéroport de Ouagadougou : avec Sr Perpétue qui nous y attend comme prévu, nous retrouvons aussi Cyrille, cultivateur à La Toden, venu lui aussi nous accueillir !
Nous partons à La Toden le lendemain. Une première découverte pour Claire. Et la joie de retrouver les personnes et le lieux connus pour Samuel, Florentin, Camille et Marie-Noëlle.
Nous repérons tout de suite des changements : des poteaux électriques sont en cours d'installation le long de la piste principale, des boutiques ont été construites, un nouveau foyer est en construction en face du collège, la pompe à eau de la mission a été réparée...
Nous faisons connaissance avec les nouvelles soeurs. Il fait chaud. "L'accueil est trop chaleureux !" dira Sr Martine. Il est vrai que nous serons très bien accueillis durant tout le séjour !
Nous offrons nos cadeaux et les affaires pour le collège, le centre de tissages et le centre de santé. Les soeurs sont très heureuses et remercient tous ceux qui ont participé.

La Todenaffaires et cadeaux soeurs
piste principale Nous remettons les affaires aux Soeurs


Nous sommes heureux d'être là ! Nous retrouvons (ou découvrons) la terre rouge du village, les cours et les champs de mil, l'immense baobab, le marché, le plan d'eau un peu plus loin, les groupes d'enfants qui nous accompagnent...

courgamins

Pendant cette semaine là-bas, nous partageons des moments de la vie quotidienne des habitants. Samuel, Florentin et Camille passent une matinée aux champs avec Cyrille et ses enfants travailler le mil, chacun avec une daba. Pendant la pause où chacun mange le tô, la bouillie de mil accompagnée d'une sauce, Cyrille explique ses projets de coopérative agricole pour les familles du village, sa façon de cultiver ses champs sans engrais mais en y laissant les troupeaux des Peulhs après les récoltes.

dans les champsmoment de pause avec le tô
Travail du mil, puis moment de pause avec le tô.


Un autre jour, les garçons vont préparer et faire cuire le pain chez Ernest pendant que Claire et Marie-No passent la matinée au CREN (Centre de Récupération et d'Education Nutritionnelle).
Nous savions la situation alimentaire très difficile cette année. Les consultations le montrent. Après avoir mangé une bouillie enrichie préparée par les animatrices, chaque enfant est pesé, puis mesuré. Beaucoup d'entre eux sont sous alimentés et présentent un retard dans leur développement. La plupart des mamans sont fatiguées et n'ont pas assez de lait pour allaiter leur bébé. Les animatrices et l'infirmière distribuent des compléments alimentaires et des médicaments quand c'est nécessaire et que les stocks le permettent. Lorsque l'état de l'enfant est plus grave, il est adressé au médecin du dispensaire plus loin. Il existe une bonne coordination entre le CREN et le dispensaire. Moment intense et bien particulier que cette matinée avec ces femmes et leurs enfants !

Chez Ernest chez Ernestchez Ernest


Au CREN au CRENau CREN


Pendant le séjour, nous rencontrerons plusieurs personnes croisées lors du 1er voyage. Avec elles, nous discutons, échangeons des nouvelles.
Le soir, nous nous réunissons avec les soeurs, dehors, comme elles en ont l'habitude, pour décortiquer les arachides, ou effeuiller des plantes. On les appelle ici les plantes de la famine car on les trouve facilement aux alentours. Elles sont séchées, puis cuites dans l'eau pour accompagner le mil. Ces moments sont des temps d'échanges et de discussion ensemble.

décorticage arachidesSr Perpétue


Le dimanche matin, nous assitons à la messe en mooré. Nous entendons soudain le mot "Tarnos" : c'est le prêtre qui nous accueille en début de célébration.
A la sortie, nous goûtons aux beignets d'arachides et de haricots.

panoramique sortie églisemarchande de beignets


Nous passons aussi du temps chez Cyrille. L'accueil est toujours aussi sympathique avec le dolo de bienvenue : c'est de l'alcool de mil. Le sujet des pluies revient dans toutes les discussions. Pour l'instant, elles sont suffisantes. Mais demain ? Personne ne sait. Espoir et inquiétude sont là. C'est actuellement la période de soudure, période entre la fin des réserves de céréales de l'année passée et la nouvelle récolte. Comme il n'a pas suffisamment plu l'année dernière, les greniers sont vides et la plupart des habitants ne font qu'un repas par jour.
Un soir, nous avons partagé un repas avec lui et sa famille avec du riz gras et de la chèvre grillée : un repas de fête !

cour Cyrilrepas chez Cyril
Dolo de bienvenue chez Cyril puis repas avec sa famille.


Un autre jour, nous en partageons un chez la famille d'Ernest. Alice, sa femme, embauche Claire et Marie-No pour préparer le repas dans la case cuisine, dans le noir. Un luxe là aussi : la plupart du temps, la cuisine se fait dehors. Nous passons une longue soirée dans leur cour. Ernest nous parle des campagnes de reboisement auxquelles il participe régulièrement. En effet, les femmes doivent aller chercher le bois pour la cuisine de plus en plus loin en brousse.

Claire et Marie-Norepas chez Ernest


Au centre social, nous récupérons notre commande de tissages. Les dons récoltés pendant la veillée Taizé ont permis d'en payer une partie à l'avance, suivant le même principe que le commerce équitable. Sr Perpétue nous apprend que cette commande a permis de lancer un nouveau cycle de formation pour 7 femmes du village.
Avec Ernest, nous parlons du parrainage d'enfants et de jeunes. Il nous explique en détails le fonctionnement de l'association.
Chaque jour, nous notons dans notre cahier de bord toutes nos découvertes, nos rencontres, nos questions... Et les anecdotes aussi, comme le poulet sorti du puits, les crêpes aux oeufs de pintade et au lait en poudre du repas français offert aux soeurs.

Cahier de bordautour du puits


Pendant ces huit jours, plusieurs orages éclateront. Pluie attendue pour les cultures, mais redoutée pour les habitations fragiles bâties en terre.
C'est déjà la fin du séjour ici, l'heure du bilan avec les soeurs, avec des mercis réciproques. Nous les remercions beaucoup de leur accueil, de leur disponibilité envers nous. Elles nous remercient d'être revenus les voir, de notre simplicité, de notre aide matérielle et financière, mais surtout de l'intérêt que nous leur portons ainsi qu'aux habitants du village. Elles nous demandent de remercier toutes les personnes, en France, qui ont apporté également leur aide.
Etre auprès d'une population qui a faim n'est pas facile à vivre pour nous. Nous réfléchissons avec les soeurs à plusieurs possibilités pour aider au mieux. Finalement, nous leur donnons de quoi acheter des céréales qu'elles distribueront elles-mêmes à des villageois. Ce sont elles qui connaissent les besoins. Nous leur faisons totalement confiance.
Demain, nous repartons vers Ouaga continuer notre voyage et découvrir une autre partie du pays. Moment de nostalgie...
Nos bagages sont chargés dans le Toyota, les sacs de tissages aussi, les baobabs de Camille, les pintades de Sr Perpétue au milieu du chargement... Dernière photo. Nous partons.

photo de groupe


La capitale est toujours aussi impressionnante ! Du monde partout, une circulation très dense, des construstructions, une activité incessante... Nous achetons nos billets de bus pour partir le lendemain à Bobo Dioulasso. Mais notre plan est modifié : les taxis ne sont pas au rendez-vous pour nous conduire à la gare et l'un de nous est très malade. Impossible d'envisager 5 heures de route...
Nous changeons donc notre programme. Nous réussissons à joindre le père Michel Allaire, collègue d'Emmanuel Vrignault, de Libourne (que nous avions rencontré pendant un week-end de préparation au voyage). Michel nous attend le lendemain chez lui, tout près de Ouaga, à Lugsi.
Il nous fera visiter la construction du collège (en lien avec l'association libournaise "les amitiés Lugsi") et nous emmènera ensuite rencontrer des familles Peulhs sédentarisées dans ce secteur. Le chef de famille nous explique longuement la vie nomade des Peulhs, la garde des troupeaux, les avantages et les inconvénients de la sédentarisation, les relations avec les mossis, avec les autorités locales... Une journée riche en découvertes !

Campement Peulhcampement Peulh


Nous partons le lendemain vers Bobo Dioulasso. Le paysage change complètement : davantage de verdure, de cultures, de relief. Rien à voir avec la zone sahélienne de La Toden !
L'arrivée dans la capitale économique est aussi impressionnante qu'à Ouagadougou. Nous sommes accueillis aux Jardins Adanse, gérés par deux associations française et burkinabé. Cette structure d'accueil finance des projets professionnels pour des femmes et des enfants en grande difficulté.
Adansé ! veut dire bienvenue en Dioula. Nous mettons de côté les quelques mots de Mooré que nous connaissons pour répondre, en Dioula, "oumla" pour les garçons ou "oumsé" pour les filles.
C'est soir de fête. Les musiciens, les femmes et leurs enfants sont réunis pour marquer le départ, le lendemain, des responsables de l'association française. Nous sommes invités à entrer dans la danse, à essayer quelques percussions et à goûter au délice local, c'est-à-dire des chenilles grillées (on les appelle les chitoumou...). Certains ont aimé...

dansesSam avec balafon


Pendant le séjour à Bobo Dioulasso, nous rencontrerons plusieurs personnes vivant de leur travail dans l'association : Bélémou, le gérant, burkinabé réfugié de Côte d'Ivoire, comme Thérèse et Awa, les cuisinières qui nous feront découvrir des plats africains. Et les marchandes ambulantes, développant leur activité grâce à des micro-crédits, les tisseuses disposant du matériel et du fil pour réaliser leurs commandes, les femmes travaillant aux champs... Nous passons aussi une matinée dans le collège voisin et participons aux ateliers proposés aux enfants pendant les vacances scolaires. Occasion pour nous de découvrir les conditions de travail et les effectifs des classes !!

groupe à l'écoletisseuse


Nous prenons aussi le temps de visiter la ville. Notre guide nous emmène découvrir la vieille mosquée de style malien.

Mosquée Bobo


Il nous conduit ensuite dans la vieille ville organisée par quartiers : celui des animistes, des griots, des musulmans et des forgerons. Il nous explique les rites animistes, les fétiches, l'organisation et les relations entre chaque quartier... Toujours accompagnés par des groupe d'enfants criant "toubabou ! toubabou !"

Avant de poursuivre notre voyage plus au sud et de mieux le préparer, nous visitons le musée de la musique et le musée Sénoufo. Dans le premier, nous apprenons que la musique est avant tout un outil de communication au sein du village, entre deux villages, mais aussi plus loin et même avec l'au-delà.
Dans le deuxième, nous approchons un peu la culture Sénoufo et ses rites initiatiques. C'est une nouvelle ethnie que nous allons découvrir après celles des Mossi à La Toden et des Bobo à Bobo.
Nous quittons la ville avec notre chauffeur en direction de Banfora. 1ère destination : les cascades de Karfiguéla. Le paysage est de plus en plus vert. Un guide nous emmène jusqu'aux chutes d'eau. Nous passons un bon moment dans ce magnifique décor.

cascade


Nous poursuivons ensuite la piste à travers les immenses champs de canne à sucre jusqu'aux dômes de Fabédougou. Nous nous promenons dans cette curiosité de la nature.

dômes

Nous repartons jusqu'à Sindou où nous faisons connaissance avec Tiémoko. Tiémoko sera notre guide pendant les 2 prochains jours. Il est aussi le responsable du campement solidaire dans lequel nous logeons.
Le lendemain, nous découvrons avec lui une autre curiosité naturelle : les pics de Sindou. Tout en marchant, Tiémoko nous raconte l'histoire de ce village Sénoufo en remontant loin dans le temps, ses constructions successives entre les pics, puis dans la plaine aujourd'hui. Nous admirons le paysage magnifique ! Au loin, nous entendons des percussions. Ce sont les danses des femmes. Tiémoko nous expliquera cette ancienne tradition locale. Nous irons les voir plus tard dans la soirée.

pics Sindoupics Sindou


Nous avions proposé à Tiémoko de participer à des activités solidaires. Nous passons donc l'après-midi à l'atelier informatique avec quelques jeunes du village. Nous sommes surpris par leur sérieux et leur désir d'apprendre.
Le campement solidaire mis en place par Tiémoko et son association finance ces ateliers ainsi que du soutien scolaire, des parrainages et plusieurs autres projets dans les domaines de la santé et de l'agriculture.

atelier informatique


Dans la soirée, nous rejoignons les habitants du village pour la danse des femmes. Nouvelle immersion dans un univers totalement inconnu.
Tiémoko explique l'origine de cette tradition qui date de l'installation de familles musulmanes dans le village animiste. Aujourd'hui, la tradition est restée et toute la population se rassemble autour des femmes qui dansent en fin de ramadam pendant 7 jours. Une femme musulmane participe elle aussi à la danse avec un miroir dans les mains, symbole de nos actes que la vie nous renvoie. Une autre femme porte le drapeau Sénoufo avec des plumes blanches symboles de pureté. Tiémoko explique aussi la place de chacun dans cette fête, notamment celle des griots avec les djembés, les sous-nobles déguisés en femmes et qui ne seront pas initiés.

danse des femmes


Le lendemain, c'est sous la pluie que nous partons en scoot pour découvrir le village troglodyte de Niansogoni. Nous grimpons jusqu'au pied des falaises tout en admirant le paysage. Nous apercevons la Côte d'Ivoire, à 7 km et le Mali à 12 km.
Le dépaysement dans l'ancien village est total. Nous découvrons les greniers à céréales, les greniers du trésor plus haut, les habitations collées à la paroi rocheuse... Tiémoko nous décrit ce qu'était la vie des habitants ici. Ce village était habité jusque dans les années 1980.

village troglodyte


Ce jour est le dernier du ramadam : c'est jour de fête. Tiémoko nous accompagne au village pour assister à la danse des masques. Nous ne pouvons pas prendre de photos. C'est interdit. Là encore, il nous explique ce que nous découvrons... Il y a beaucoup de monde, des percussions, des chants, des mouvements de foule, les claquements de fouets des porteurs de masques... Nous ne quittons pas Tiémoko !
Comme c'est un jour de fête, il nous a fait préparer un repas à base de poulet et de frites d'igname. Nous nous régalons. Pendant le repas, il nous décrit en partie les rites initiatiques différents des garçons et des filles... Nous écoutons...


Notre passage à Sindou se termine. Nous remettons à Tiémoko des affaires pour son association et une enveloppe pour aider la scolarisation d'enfants.
Nous reprenons la piste vers Banfora. Une 1ère panne, puis une seconde : nous voyons la roue arrière droite de notre véhicule nous doubler ! C'est du sérieux ! La réparation prendra beaucoup de temps.
Nous sommes près du lac de Tengréla. Nous profitons de cette halte forcée pour faire un tour en pirogue sur le lac. Nous ne verrons pas d'hippopotames : il y a trop d'eau.
Nous vivons ensuite une rencontre insolite avec le gardien d'un immense baobab sacré dans un village tout proche. Il nous raconte l'histoire de cet arbre plusieurs fois centenaire qui a abrité dans son tronc des villageois, les sauvant ainsi de plusieurs attaques d'envahisseurs. Nous entrons à notre tour dans le tronc de l'arbre : impressionnant ! On se croirait dans une grotte. Nous écoutons les récits du vieil homme...

gardien du baobab


C'est en bus finalement que nous quittons Bonfora pour regagner Bobo Dioulasso. Nous retrouvons Bélémou et son équipe. Avant notre départ, nous plantons quelques arbres dans les jardins Adansé comme le veut la récente tradition.
Nous remettons quelques affaires à l'association et une enveloppe à la caisse de solidarité. Des mercis réciproques sont échangés entre les personnes de l'association et notre équipe ! Dernières photos... et nous repartons vers Ouagadougou.

plantationsgroupe


Pendant les deux derniers jours dans la capitale, nous retrouvons Angeline et son frère Eugène que nous avions rencontrés il y a 2 ans. Nous passons une soirée avec eux.
Le lendemain, Francis (prêtre rencontré lui aussi lors du précédent voyage) nous emmène au séminaire de Pabré. Cyrille nous a rejoints pour passer cette dernière journée avec nous. Nous visitons les lieux, écoutons les explications sur le travail effectué ici et vivons, tous ensembles, une célébration de retour juste avant de repartir à l'aéroport.


Nous arrivons à Mérignac le lendemain. Fatigués mais heureux !
Le comité d'accueil est là, toutes les valises aussi. Nous partageons un bon pique-nique... et nous commençons à essayer de raconter...

piknik


Découvrir... Rencontrer... Etre solidaire... C'était nos objectifs.
C'est ce que nous avons vécu pendant notre voyage.
Les découvertes ont été très nombreuses. Les rencontres aussi, variées, surprenantes, toujours enrichissantes.
La solidarité : nous l'avons vécue matériellement, financièrement, mais surtout par l'accueil reçu, les rencontres, l'écoute et le partage d'une vie quotidienne différente de la notre.
Une solidarité discrète mais réelle, vécue à travers les relations tissées au fil des jours.

avec les soeurs


Beaucoup de personnes rencontrées nous ont remerciés de l'intérêt que nous leur avons porté, de notre simplicité à partager un peu de leur vie. Ces paroles-là ont été importantes pour nous. Elles nous ont confortés dans le choix que nous avons fait de vivre ce 2ème voyage. Nous aimerions partager ce bonheur avec ceux qui n'ont pas compris, ici, notre démarche.
Aujourd'hui, nous sommes riches de toutes ces découvertes, ces rencontres, les liens tissés ici et là-bas.
Nous remercions tous ceux qui nous ont aidés à vivre cette aventure, nous ont accompagnés par la pensée et la prière. Ils sont nombreux.

Le retour en France n'a pas été facile : le décalage est grand entre ici et le Burkina Faso. Nous avons été bousculés dans notre manière de vivre, dans nos choix, notre mode de vie... Nous avons des questions plein la tête. Nous gardons le désir de vivre la découverte et la solidarité ici et ailleurs.
Samuel et Florentin continueront leur route autrement. Joana, Batiste et Marylou ont rejoint le groupe. Ensemble, nous allons poursuivre notre réflexion et mener d'autres actions pour vivre la solidarité autour de nous et plus loin.

Découvrir... Etre solidaire...
L'aventure continue !!!


L'équipe

Pour d'autres photos du voyage : consulter l'album photos.

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